F comme Fantômette, mais adulte (et amoureuse aussi, mais c’est anecdotique vous verrez).

C’est après un article annonçant une série de book review sur les polars d’Elizabeth George que me revient la motivation d’en écrire un autre portant sur une des héroïnes masquées les plus célèbres en France. Je reprends donc mes notes écrites deux ans plus tôt et vais vous entretenir au sujet de l’ultime aventure de Fantômette, personnage d’une cinquantaine de romans écrits par Georges Chaulet. Lire la suite de « F comme Fantômette, mais adulte (et amoureuse aussi, mais c’est anecdotique vous verrez). »

Elizabeth George : une introduction

Hello, mes chers nobody! A partir d’aujourd’hui, je pense que je vais faire exploser les scores de non-vues sur ce blog parce que je vais tartiner du pixel sur des bouquins dont les lecteur•ices souffrent pour la plupart d’un mutisme numérique criant (sauf quelques plateformes dédiées aux livres, anglophone pour la plupart) et d’une cécité blogolistique qui crève les yeux.

Lire la suite de « Elizabeth George : une introduction »

Quoi lu 2019 (ou comment c’est plus simple quand on réduit les mots au strict minimum et que ça fait un titre plus court) ?

Hello personne (rigolez pas, vous êtes pas nombreux•ses à passer par là depuis les débuts de ce blog (la faute à qui? me demande Georges Pig, l’avatar de ma mauvaise conscience (et là je fais de l’inception de parenthèses, z’avez vu?))).

Je n’ai vraiment pas de constance. Je n’alimente pas ce blog, ou sporadiquement, je cherche à me lancer dans booktube, j’envisage une reconversion dans le podcast audio, j’ébauche des scripts, des articles, mais rien ou presque ne sort sur le web. Au final, je reviens aux bons vieux articles de blogs qui sentent bon la vieille page électronique qui ne jaunira jamais sauf si je bidouille la feuille CSS.

Lire la suite de « Quoi lu 2019 (ou comment c’est plus simple quand on réduit les mots au strict minimum et que ça fait un titre plus court) ? »

Première vidéo Booktube !

C’est vraiment le désert en ce moment, mais c’est pas comme si j’étais particulièrement productif (ah! ah!).

J’ai tout de même sorti une vidéo le mois dernier.

C’est une vidéo Booktube, c’est-à-dire que j’y parle de livres (bon là un livre en l’occurence).

Retrouvez-là en suivent ce cliquant sur l’image ci-dessous!

Bon visionnage! Commentaires et partages sont les bienvenus.

190710071905543670

 

J’ai vu le Mystère Picsou!

« Le canard égyptien est un animal dangereux. Il vous accueille bénignement, mais si vous vous laissez prendre à son air innocent et que vous le pratiquiez familièrement, vous êtes perdu : un coup de bec, il vous inocule le venin et vous êtes égyptologue pour la vie.»

Cette phrase de l’égyptologue Auguste Mariette pourrait être reprise pour parler du canard américain. Pratiquez-le régulièrement (depuis l’enfance), vous êtes perdu•e : un coup de bec et vous êtes picsoulogue pour la vie. Picsouphile en tous cas. Méfiez-vous donc des canards, la leur est plus grosse que la vôtre, tu peux pas test wesh !

Nous sommes légion à avoir été mordus par le canard, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui, du moins en Europe, se pressent aux conventions bande-dessinées et pop culture lorsque que Keno Don Rosa, autre mordu du canard américain, y est présent. La picsouphilie peut être comparée à une apocalypse zombie, les files d’attentes de ces événements devant la table du maître ont effectivement de doux airs de fin du monde où tout ce monde rassemblé se ressemble sous l’angle de l’addiction à ces humains à bec de canard.

On en fait ce qu’on veut de cette addiction. Morgann Gicquel en a fait un film. Lire la suite de « J’ai vu le Mystère Picsou! »

Du livre au genou, récit d’un déplacement.

La fin de ma trilogie d’articles sur la Bibliothèque Perdue (ici et ) se fait attendre un peu à la manière de la dernière saison de Game Of Thrones, mais j’espère qu’elle sera close avant le retour des dragons et même avant la venue de l’hiver. Comme de toute façon, il y a moins d’attente même toutes proportions gardées, je vais de nouveau m’atteler à l’exercice plus facile et plus clickbait de vous faire le compte-rendu d’un événement auquel j’ai assisté dernièrement. Ne protestez pas, pour mon article sur la Comic Con Paris, j’ai eu plus de visites en deux jours que depuis la création du blog ! Bref, j’en prends mon parti et si ça peut amener des gens pour lire les deux autres articles et ceux à venir, tant mieux ! Je vais donc raconter mon samedi à Livre Paris 2018, plus banalement appelé Salon du Livre de Paris. Mais passé cet avant-propos et avant d’entrer dans le vif du sujet, une petite mise en contexte. Lire la suite de « Du livre au genou, récit d’un déplacement. »

Comic Con, Picsou et Science-Fiction (dans le désordre)

Je m’offre une pause dans l’écriture de cette série d’articles autour de la bande-dessinée The Guardians of the Lost Library (voir ici et ) pour partager les temps forts de mon week-end parisien des 28 et 29 octobre. Il n’y aura pas vraiment de chronologie même si je commencerai par la journée du samedi pour finir par celle du dimanche, mais en ce qui concerne ma journée au Comic Con de Paris, mes différents passages aux mêmes stands seront regroupés en une unité. Je vais faire l’impasse aussi sur mon hébergement, mes repas, mon sommeil et ma course dans la capitale pour montrer quelques monuments à ma fille, rien de bien intéressant. À ceci près que le lundi, au moment de quitter l’auberge de jeunesse, je découvre qu’à côté de la librairie d’occasion qui la jouxte se trouvent (trouvaient ?) les bureaux des éditions L’Esprit des Péninsules, une maison d’où sont sortis en français (et entre autres) les trois romans de Angel Wagenstein, et pour une surprise, ça méritait d’être mentionné ! Passé cette petite anecdote, faisons un petit voyage dans le temps! Lire la suite de « Comic Con, Picsou et Science-Fiction (dans le désordre) »

Le bibliocauste et Picsou 2/3

Ce que j’aime chez Don Rosa… plein de choses à vrai dire. Des scenarii originaux et très fouillés, une dimension épique et psychologique de ses aventures et personnages, l’exploitation profonde et passionnée d’un matériau de base préexistant, l’humour, le sens maladif du détail dans le dessin et la fusion de ce beau mélange avec un récit historique bien documenté et bien adapté.

Mais ce que j’aime chez Don Rosa qui concerne un peu plus ce qui va suivre, c’est l’impossibilité dans laquelle il se trouve d’épuiser un sujet dans ses œuvres pour des raisons de format, de légèreté, etc. Cela permet à des curieux (au hasard, un crâne citoyen) de chercher ce qui fragilise l’osmose entre réel et fiction, ce qui est occulté, ce qui empêche la simple cohérence de passer dans l’univers du réalisme.

Je l’ai un peu fait lorsque j’adoptai la démarche inverse dans mon précédent article, et j’avais promis d’explorer l’autre facette et de rabaisser gentiment ma bédé fétiche à coup de petites fessées humiliantes (elle sait que je l’aime, tout ceci n’est qu’un jeu). Il y a en effet deux ou trois petites choses qui ne vont pas dans cette histoire de bibliothèque enrichie au fil de l’Histoire de tout ce qui a été publié depuis les débuts de la civilisation écrite et dans les motivations des protagonistes. Nous avons notamment que cette bibliothèque n’a quasiment que des ennemis inanimés. Un incendie ravage le monastère Saint Jean de Stoudion, l’humidité et l’air vicié des égouts de Venise réduisent les pages en bouillie, les rats grignotent le vélin de génération en génération. Don Rosa nous présente le grand combat de l’humain contre la nature, cette dernière détruisant le fragile édifice de l’artifice humain et les premiers recopient, compilent, préservent, déplacent. Lire la suite de « Le bibliocauste et Picsou 2/3 »

Le bibliocauste et Picsou 1/3

La bédé The Guardians of the Lost Library, en français Les gardiens de la bibliothèque perdue, est une aventure de l’univers de Donaldville écrite et dessinée par l’américain Keno Don Rosa, parue initialement en 1993 chez l’éditeur danois Egmont à l’occasion de l’année du livre en Norvège (what a trip!). La base de l’histoire est merveilleuse et simple (merveilleusement simple?) : Picsou vouloir acheter manuel des castor juniors, castors montrer les dents. Picsou vouloir se rabattre sur bibliothèque d’Alexandrie, Donald passer pour une grosse buse et castors dire « Y’a moyen ! Elle doit être quelque part, rien ne dit dans notre Bible du Castor Omniscient qu’elle n’existe plus ! Et l’absence de preuves est une preuve de l’absence !». OK, vous avez compris, on est dans la chasse au trésor classique et indémodable digne d’Indiana Jones, nazis en moins. Lire la suite de « Le bibliocauste et Picsou 1/3 »